Le CONSULAT (1799 - 1804)

 

Sous le Consulat (1799-1804), elle est remplie par trois Consuls: Bonaparte, E.J. Sieyès et Roger Ducos pour 1799, puis Bonaparte (premier Consul), J.-J. de Cambacérès et Ch.-Fr. Lebrun de 1799 à 1802.

Joseph SIEYÈS (1748 - 1836)

 

Napoléon Bonaparte (1769 - 1821)

  Ecclésiastique (grand vicaire de l'évêché de Chartres en 1787). Élu en 1789 député du tiers état, joue un rôle important aux journées du " jeu de paume " et au début de la Constituante. Puis se contente d'un rôle effacé, travaillant surtout à la rédaction des constitutions. Élu à la Convention, vote la mort du roi et de " déprêtrise " selon le rite officiel. Membre du Directoire en 1795, puis 1799, prend part au coup d'État du 18 Brumaire; Bonaparte le nomme Consul provisoire le 19 Brumaire, puis l'écarte au profit de Cambacérès. Président du Sénat sous l'Empire. Exilé comme régicide jusqu'en 1830.
 
  Tour à tour boursier du roi à l'école de Brienne, puis admis à l'école militaire de Paris (1784) il en sortit comme lieutenant d'artillerie. La Révolution survenant, il se montra patriote ardent, jacobin, ami des deux Robespierre en 1793. Sa manoeuvre au siège de Toulon, où il commandait comme chef de bataillon, permit aux républicains de rentrer dans la ville et lui valut d'être promu général de brigade. Un moment inquiété et même emprisonné après le 9 Thermidor, puis rétabli dans son grade, il songeait à se mettre au service du sultan de Turquie, quand le 13 Vendémiaire (5 oct.1795) décida de son destin. Adjoint de Barras qui était alors chargé de défendre la Convention contre l'insurrection royaliste, Bonaparte fit arrêter et disperser les colonnes de manifestants. Général de division à 26 ans, investi du commandement en chef de l'armée d'Italie, il venait d'épouser Joséphine Tascher de la Pagerie, veuve du général de Beauharnais, quand il entama la campagne d'Italie (avril 1796 - avril 1797) qui devait révéler son génie militaire. Création de l'institution de la Légion d'honneur le 19 mai 1802.30 ventôse an XII (21 mars 1804). Pièce maîtresse de l'oeuvre consulaire, le Code Civil apparaît comme un compromis entre la tradition d'Ancien Régime et l'esprit révolutionnaire, convenant parfaitement à la société bourgeoise de l'époque.
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